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André-Marc Delcourt - compositeur / flûtiste

flûte et voix

 

"Pandore"

texte: Piere-Jean Jouve

 

partition (consulter en ligne):

Pandore_p_1_3
Pandore_p_4_6
Pandore_p_7_8

partition (imprimer en A4):

pandore_1_3_paysage
pandore_4_6_paysage
pandore_7_8_paysage

 

suivi de partition / score following
concert à Millau le 30 septembre 2000

 

 

concert le 31 mai 1996 au cente culturel de Sarlat
dans le cadre du festival "musiques d'aujourd'hui"

 

 

 

 

 

"La Pythie"

 

texte: Paul Valéry

 

partition:

LaPythie_p_1_4
LaPythie_p_5_7
LaPythie_p_8_12

 

lettre de Madame Agathe Rouart Valéry (fille de Paul Valéry)

LaPythie-lettre-Agathe-Rouart-Valery

suivi de partition / score following
concert à Rodez en mars 2014

 

 

 

concert le 31 mai 1996 au cente culturel de Sarlat
dans le cadre du festival "musiques d'aujourd'hui"

 

 

 

 

"un grand silence"

 

textes: Ernesto Sabato (1911-2011) 

quelques images de l'état du monde dans les années 1970
une évocation contemporaine du mythe d'Orphée

partition:

ungrandsilence_p1_10
ungrandsilence_p11_14

 

enregistrement en concert le 31 mai 1996
au centre culturel de Sarlat festival "Musiques d'aujourd'hui"

HAMADRYADE
voix: Patricia Capdevielle
flûtes: André-Marc Delcourt musique: André-Marc Delcourt

 

 

 

 

"Loin"

pour voix seule

enregistré le 31 mai 1996 au centre culturel de Sarlat
festival "Musiques d'aujourd"hui"

 

voix: Patricia Capdevielle

texte: Pierre-Jean Jouve (1887- 1976)

extrait de "Sueurs de sang"


 

"Le vin [incantation] 
la flûte [divination]"

 

le vin
[incantation]

Quand un doute
Ouvre l'air
La lèvre s'articule
Le lait de l'existence où les mots
Coagulent
Bu comme un feu dissout
Sous la peau des images
L'écho du corps
S'enflamme au sens qu'il donne
En gage
Pour que la chair attire
Au trouble du silence
Le dieu qui l’éblouit
En perdant son absence

 

la flûte
[divination]

Au bout du souffle un vide
Un vide
Un vide où dire
La conscience qu'on creuse
Au coeur du bois
Pour lire
Le hasard pris aux noeuds de synchronicité
Quand l'instant clos qu'on lance
Dans l'éternité
Comme une peau sensible
Ce risque acoustique
Perce
Dans un halo de caresses
Soniques

textes et musique: André-Marc Delcourt

 

partition:

le_vin
la_flute

 

enregistré le 31 mai 1996 au centre culturel de Sarlat
festival "Musiques d'aujourd"hui"
voix: Patricia Capdevielle
flûte: André-Marc Delcourt

 

 

 

 

3 poèmes

"l'oiseau soleil" - René Trusses
"l'étoile échappée" - Pierre Reverdy
"entre crépuscule et nuit" - René Trusses

musique: André-Marc Delcourt (1991)

 

partition:trussesreverdyred


enregistré le 31 mai 1996 au centre culturel de Sarlat
festival "Musiques d'aujourd"hui"
voix: Patricia Capdevielle
flûte: André-Marc Delcourt

 

 

 

 

"Autour tout"

 

une création de Patricia Capdevielle: comédienne
André-Marc Delcourt: flûtes
Vivette Pons: tresse métallique textes

extraits de "Watt" de Samuel Beckett

partition (flûte alto): autour_tout

Chapelle du CREA - Millau
concert du 26 janvier 2002

 

 

 

 

une aptitude d'oiseau 

spectacle poétique et musical
sur des textes d'Emily Dickinson (1830 - 1886)
voix: Patricia Capdevielle
flûtes: André-Marc Delcourt

mai 2017

trailer

 

 

 

 

 

"Nos plus belles hypothèses seraient ce nos rêves abandonnés"

pour voix et flûte - 15 improvisations

solos et duos (enregistrements 2016-2017)
Patricia Capdevielle: voix
André-Marc Delcourt: flûtes, flûte contrebasse

 

 

 
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three shadows

 

1- chercher encore les infiltrations merveilleuses
2- tamiser cette nuit qui s'écoule, lente, lente...
3- je mangeais la lumière comme une bête d'ombre

 

voix: Patricia Capdevielle
flûte et flûte alto: André-Marc Delcourt

 

août 2016

 

 

 

traces


cimenté autour d'une opacité d'espérance
je cherche les coulées de terre d'innocence

 

Patricia Capdevielle: voix André-Marc Delcourt: flûte alto
août 2016

 

 

 

nos plus belles hypothèses
seraient-ce nos rêves abandonnés?

 

voix: Patricia Capdevielle
flûte contrebasse: André-Marc Delcourt 26 septembre 2016

 

 

 

 

 

la dernière blancheur des colonnes du rien

 

10 juillet 2016
voix: Patricia Capdevielle
flûte contrebasse: André-Marc Delcourt

 

 

 

rhinocéros

 

Patricia Capdevielle: voix André-Marc Delcourt: flûte contrebasse
28 juillet 2017

 

 

 

 

"L'Hydre"

 

création musicale de
Patricia Capdevielle, voix
André-Marc Delcourt, flûtes, flûte contrebasse

texte : Heiner Müller (extrait de "Ciment" - 1971)
(editions de Minuit - traduit de l'allemand par Jean-Pierre Morel)

scénographie : Matthieu Delcourt



Notre civilisation se trouve confrontée à la violence qu'elle génère, contre elle même, contre les populations, les individus, mais aussi contre ce petit morceau d'espace qui nous a fait naître, nous héberge, nous nourrit et nous fait respirer, tandis qu'il poursuit sa course folle autour du soleil. Cette violence s'abat sur le monde avec une bestialité sans pareille dans son histoire, de plus en plus animale et sauvage au fur et à mesure que nous nous disons « civilisés » – elle se tapit également sous certaines formes au fond de chacun d'entre nous.

Heiner Müller (9 janvier 1929 - 30 décembre 1995) est un dramaturge, directeur de théâtre, poète d'Allemagne de l'Est. « Héraclès 2 ou l’Hydre » apparaît dans « Ciment», pièce écrite en 1971. Comme souvent, la référence à un mythe ancien ouvre de nombreux niveaux de lecture et de compréhension .

Heiner Müller détourne le mythe d’Héraclès en évoquant le second de ses travaux: le récit conte l'épopée d'un homme dans une forêt, parti à la bataille contre l'Hydre de Lerne, monstre qui se recompose et ressuscite lui même au fur et à mesure qu'on le détruit... Alors même que l'on pense suivre une piste, celle du cheminement vers un combat, Müller enchaîne avec précision des mouvements très divers qui brouillent consciencieusement les perceptions du héros. Les repères du temps, de l'espace et de l'identité même du sujet se délitent dans une écriture dense et organique. Le parcours est guidé par les sensations d'un personnage en route, en déroute, sur des routes.

Peu à peu il réalise que la forêt, le monstre et lui-même ne font qu'un!

Confronté à sa propre part de monstruosité, l'Homme serait ainsi son unique et seul ennemi, créant les propres conditions de sa perte et/ou de sa renaissance. Les immenses doutes qui traversent notre époque, à l'échelle de l'humanité, (et comment reconstruire, se reconstruire après chaque destruction) se retrouvent dans le parcours individuel de chacun d'entre nous et dans ce combat intime que nous menons contre notre propre part d'ombre pour nous chercher nous mêmes. Comme Sisyphe, l'Héraclès/Hydre de Heiner Müller est condamné à un travail qui ne connaîtra pas de fin, « inutile et sans espoir » : se combattre, se mutiler, s'autodétruire, puis se recomposer sans cesse, souvent « de travers », au cœur de la forêt (lui même), des membres « haches / couteaux / tentacules » de son propre corps, le combat continue...  « Le temps du monde fini commence. »

La musique se construit autour du texte, avec et contre lui, le musicien, (flûtes et flûte contrebasse), se profile comme un arbre agité par les désordres du souffle humain.

 trailer (concerts 2017)

 

en concert, 6 juin 2018 à La Bastide Levêque

 
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ouverture 11:44
   
 
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